News de la défense

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Les 6 et 10 août 2009, les hélicoptères de combat TIGRE ont effectué avec succès les épreuves de tir de certification sur le champ de tir de Darulaman et de Bagram, respectivement au sud et au nord de Kaboul.

Placés dans des conditions réalistes, les aéronefs ont tiré au canon de 30mm et des roquettes de 68 mm sur des objectifs désignés par des contrôleurs avancés (tactical air control party).

La réussite de ces épreuves de certification a permis aux TIGRE d’atteindre leur pleine capacité opérationnelle. Ces appareils seront désormais engagés en appui des troupes au sol, françaises et alliées, dans le cadre des opérations de la FIAS.

Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense / ECPAD

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Ah, j'allais oublier ces 2 vidéos

il sont trop bien

J'aime bien le desing, mais un peut trop pâle à mon goût loll

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La patrouille aérienne des Coton Mike s’est produite pour la dernière fois cette année, le 7 septembre 2009, lors du meeting aérien de Saint-Quentin, dans l’Aisne.

Placée sous les ordres du lieutenant-colonel Perret, la patrouille des Coton Mike est composée de quatre Mirage 2000 de l’escadron de chasse 2/5 «Île de France» d’Orange.

La présentation de la patrouille lors des meetings de l’air et civils démontre, en 20 minutes, l’action de l’aviation de chasse française en temps de paix, de crise ou de conflit : un condensé de missions telles que l’assistance en vol, la permanence opérationnelle, la supériorité aérienne, l’appui des troupes au sol ou encore, le bombardement.

Lien : Défense

il sont trop beau le mirage 2000

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Monsieur Nicolas SARKOZY, président de la République et chef des armées, le ministre de la Défense, Monsieur Hervé MORIN, le général d’armée Jean-Louis GEORGELIN, chef d’Etat-Major des Armées, le général d’armée Elrick IRASTORZA, chef d’Etat-Major de l’armée de Terre, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires ont assisté vendredi 11 septembre 2009 à la cérémonie d’éloge funèbre du sergent Thomas Rousselle et du caporal-chef Johan Naguin, décédés au début du mois de septembre 2009 suite à une attaque par explosif, en Afghanistan.

Au cours de la cérémonie du 11 septembre, le Président de la République, les a fait chevaliers de la Légion d’honneur.

« Nous mesurons aujourd’hui ce que peut signifier être un soldat dans les armées françaises. […] », a dit le Président de la République lors de son éloge. « La France est fière de ses armées et de ses soldats ; la France est fière de ce qu’ils accomplissent en Afghanistan. […] Sergent Thomas Rousselle, caporal-chef Johan Naguin, malgré votre jeunesse, vous étiez déjà des soldats que l’on donne en modèle aux plus jeunes. Votre carrière a montré la voie et de nombreux jeunes après vous franchiront encore les portes de ce quartier pour s’inspirer de vos exemples. Car vous êtes des exemples. . […] Vos familles, vos compagnons d’armes, nous tous, nous sommes fiers de vous, et nous tous nous sommes fiers de l’uniforme que vous portez. Vous avez tous les deux librement choisi votre destin. Vous ne l’avez pas subi, en décidant de mettre vos vies au service de quelque chose de plus grand : la France, son drapeau, ses valeurs, et son rôle dans le monde. C’est la vie que vous vouliez. C’est la vie que vous aviez choisie. Vos vies ont été courtes mais ce furent de grandes vies. […] »

Le 8 septembre, M. Hubert FALCO, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants leur avait conféré la Médaille Militaire et le général d’armée IRASTORZA, la Croix de la Valeur Militaire avec citation à l’ordre de l’armée, en présence du Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Marie-Luce PENCHARD.

Dans sa lettre de condoléances adressée au chef d’Etat-Major de l’armée de Terre, Monsieur François FILLON, Premier Ministre, a rendu « un hommage particulier au courage, à l’abnégation et au professionnalisme de ces hommes qui ont choisi de servir notre pays et de défendre leurs idéaux de paix à travers le monde, en acceptant de faire le don de leur vie. »

Le 04 septembre, le sergent Thomas Rousselle et le caporal-chef Johan Naguin, participaient à une mission de sécurisation de l’axe routier reliant Bagram et la base avancée de Nijrab lorsque le véhicules de l’avant blindé (VAB) à bord duquel ils se trouvaient, a été touché par un engin explosif improvisé (IED).

Sources : CNPI 5
Droits : CNPI 5

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Salut a tous !

Franchement merci belle photo et belle vidéo !

Tout simplement magnifique !

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Le jeudi 24 septembre 2009 vers 18h00, deux avions de chasse de la Marine nationale, des Rafale du Charles de Gaulle se sont abîmés en mer Méditerranée à une trentaine de kilomètres à l’est de Perpignan, alors qu’ils rejoignaient le porte-avions à la fin de leur mission.

Le pilote repêché a été évacué par hélicoptère à bord du porte-avions Charles de Gaulle . Ce pilote est sain et sauf. Son pronostic vital n’est pas engagé. Il a été pris en charge par le service médical du porte-avions et se trouve actuellement en observation.

Les deux avions participaient à un vol d’essai destiné à valider les capacités opérationnelles du groupe aéronaval. Ils n’emportaient aucun armement.

Parti de Toulon le 21 septembre dernier, le Charles de Gaulle opérait en Méditerranée. Son groupe aérien était composé de 4 Rafale, 3 Super Étendard-Modernisé, 3 hélicoptères (2 Dauphin et une Alouette III).

D’importants moyens aériens et nautiques sont actuellement déployés sur zone pour rechercher le deuxième pilote. Les opérations de recherche sont coordonnées par la préfecture maritime de la Méditerranée et se poursuivent pour retrouver le deuxième pilote.


Rafale F2 en formation (Image d'archive)

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Je sais que tout le monde le sais, mais je préfère le mettre

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Dans la nuit du 26 au 27 septembre, 3 militaires français sont morts accidentellement en Kapisa, au nord-est de Kaboul.

Plus de 250 militaires afghans et français conduisaient une opération de lutte contre les poseurs d’IED en vallée d’Afghanya (province de Kapisa). Les intempéries violentes qui secouaient la région ont provoqué le décès des trois militaires.

Le premier d’entre eux, qui appartenait au 3ème RIMa (Régiment d’infanterie de Marine), est foudroyé durant la phase d’infiltration. La mission est alors suspendue pour permettre son évacuation. Malgré les tentatives du médecin et de l’infirmier, il ne peut être ranimé. Un deuxième militaire, appartenant au 13ème RDP (Régiment de Dragons parachutistes), est emporté par la crue soudaine d’une rivière, lors de la phase de désengagement. Un sous-officier de son unité, parti à sa recherche, disparaît à son tour. D’importants moyens, humains et aériens (hélicoptères Caracal, Tigre et Apache), sont immédiatement mis en œuvre pour les rechercher. Les deux disparus sont retrouvés morts au lever du jour.

Les corps des trois militaires ont été rapatriés par hélicoptère à Nijrab.


Patrouille à pied (Image d'archive)

Sources : EMA
Droits : Ministère de la défense

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Du 5 au 16 octobre 2009, l’exercice franco-saoudien Green Shield (bouclier vert, en français) se déroule sur la base aérienne 102 de Dijon. L’armée de l’air saoudienne (RSAF) a déployé pour l’événement cinq F15 C et un F15 biplace soit au total près de 175 personnes. Du côté français, l’armée de l’air a engagé des Mirage 2000-5 de l’escadron 1/2 «Cigognes», des Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 «côte d’or» de Dijon, des Rafale du 1/7 «Provence» de Saint-Dizier, un E-3F d’Avord ainsi qu’un EC 725 Caracal de Cazaux.

Deux missions aériennes sont planifiées tous les jours (une le matin et une l’après-midi). Deux F15, deux Mirage 2000-5 et un Alphajet évoluent en patrouilles mixtes selon des scénarios divers. Des missions de CSAR (combat search and rescue - recherche et sauvetage au combat) avec l’hélicoptère Caracal sont également prévues dans les prochains jours.

L’objectif de cet exercice est d’approfondir la coopération bilatérale franco-saoudienne, de renforcer les liens d’amitiés entre les deux nations, de développer l’interopérabilité, de confronter les savoir-faire et d’échanger les méthodes de travail. Le colonel Al Amri Hamed Rafea, directeur de l’exercice saoudien confie : «Au cours des exercices internationaux auxquels nous participons, nous apprenons toujours beaucoup. Mais, nous souhaitions particulièrement travailler avec les Français car historiquement, ils ont démontré de grandes qualités. Ils bénéficient d’un excellent niveau tant tactiquement, qu’en guerre électronique ou encore lors d’opérations conjointes interalliées.»

Lundi prochain, le 12 octobre, son altesse royale le Prince Khalid Bin Sultan Bin Abdulaziz, ministre adjoint de la Défense pour les affaires militaires, et sa délégation devraient se rendre à Dijon. Ils seront accueillis par le général Jean-Paul Palomeros, chef d’état-major de l’armée de l’air ainsi que le général Gilles Desclaux, le général Hugues Hendel et le commandant de la base aérienne de Dijon, le colonel Bruno Paccagnini.

Le directeur de l’exercice adjoint aux forces de la base de Dijon conclut : «Pour les Saoudiens, c’est le premier déploiement dans un pays européen. D’ailleurs, c’est un événement extrêmement médiatisé dans leur pays, très important à leurs yeux».











Reportage : Ltt Virginie Gradella
Texte : Slt Charline Redin
Sources : Sirpa air

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Le pont aérien français s’intensifie notamment avec l’arrivée de renforts de métropole sur la base aérienne de Martinique. Deux C130, un A340 et du personnel supplémentaire ont rejoint les Casa dans leur course effrénée pour apporter leur aide à la population haïtienne, tandis qu’un Puma a été déployé directement depuis Fort-de-France.

Deux Hercules C130 de l’escadron de transport «Franche-Comté» d’Orléans, un hélicoptère Puma de l’escadron de transport outre-mer (ETOM) de Fort-de-France en Martinique et du personnel supplémentaire ont renforcé, ces derniers jours, le dispositif des armées engagé dans l’opération «Séisme Haïti», déployé après la catastrophe du mardi 12 janvier 2010.

Les avions de transport tactique C130 sont arrivés dimanche et lundi derniers sur la base aérienne 365 de Fort-de-France en Martinique. Ils ont débuté leur mission d’acheminement de personnel de secours et de fret ainsi que celle de rapatriement de ressortissants vers Haïti, dès le lendemain. Le dispositif mis en place 24 heures après la catastrophe, tournant H24 grâce à trois Casa et à un A310, s’est vu considérablement augmenter grâce au déploiement des C130. Le dispositif est passé de trois rotations par jour en moyenne à cinq. Deux équipages Casa des escadrons «Ventoux» et «Vercors» de Creil ont également rallié la Martinique pour soulager les pilotes de l’ETOM.

La présence des deux Hercules aux Antilles a aussi signifié l’arrivée de quatre convoyeuses de l’air, dont la capitaine Sophie Latil, de la base aérienne de Villacoublay. Cette dernière a réalisé, dans la nuit du lundi au mardi, le convoyage de deux blessés couchés à bord d’un Casa. Avec une trentaine de passagers valides à son bord, le Casa a été spécialement aménagé pour superposer les deux brancards. Mais le soin médical ne suffit pas. «Une perfusion sans contact ne sert à rien, explique le capitaine Latil. Entourer le patient, lui parler, le stimuler s’il est inconscient est primordial pour la réussite de son transport». Chaque convoyeuse de l’air est équipée d’une trousse sanitaire personnelle (pansements, de quoi perfuser un ou deux patients, médicaments légers de type paracétamol…). Elle peut également compter sur les moyens locaux (lot médicalisé prévu pour une trentaine de personnes couchées, incluant barquettes, matériel de surveillance, solutés…) pour compléter sa panoplie. Le rôle d’une convoyeuse de l’air ne consiste pas à pratiquer une opération dans les airs, mais bien à accompagner, à assurer le rapatriement sanitaire d’urgence de patients capables de le supporter, à partir de terrains peu stables. Outre le soin apporté aux personnes, elles sont la liaison avec l’équipage de l’avion. «Pour les pilotes, nous sommes le regard en soute qui les renseigne sur le bon déroulement du voyage, explique-t-elle. Nous leur signalons s’il est nécessaire d’adapter le vol ou non en fonction de l’état des patients. Le relief, la météorologie, l’altitude et la pression atmosphérique sont autant de facteurs qui peuvent avoir un impact négatif sur eux.»

L’A340 de l’escadron de transport «Esterel» de Creil a, pour sa part, atterri le mardi 19 janvier sur la base aérienne de Fort-de-France, devenue un véritable sas d’entrée et de sortie de l’aide humanitaire française. Il en est reparti le lendemain soir avec, à son bord, des ressortissants français rapatriés d’Haïti ces derniers jours, qui attendaient leur retour définitif en métropole.

À partir du mardi 19, l’ETOM antillais a également projeté l’un de ses hélicoptères Puma en Haïti. À la différence des Casa et des Hercules, ce dernier ne réalise pas de transport sur une longue distance. «Son rôle consiste à désenclaver des ressortissants isolés dans des zones inaccessibles par avion, afin de les rapatrier sur des plateformes importantes d’où ils seront évacués», précise le lieutenant-colonel Méthia, commandant l’ETOM. Dès le lendemain, le Puma a effectué deux rotations entre Port-au-Prince et la ville de Jacmel, à 30 kilomètres au sud de la capitale.

L’ETOM de Fort-de-France est au cœur de l’aide française apportée à Haïti. Il n’en est cependant pas à sa première intervention dans ce pays. En novembre 2007, il intervenait pour lui porter assistance à l’occasion de l’effondrement d’une école sur ses élèves. Encore plus tôt dans le passé, il y envoyait hommes et matériel après le passage de quatre cyclones successifs. «Notre pré-positionnement en Martinique est idéal pour rayonner sur l’ensemble de l’arc antillais et porter assistance à n’importe quelle population, affirme le lieutenant-colonel Méthia. Aujourd’hui encore, il prouve être pleinement justifié.»

Texte : lieutenant Virginie Gradella
Lien : Défense

Les talibans n'ont qu'à bien se tenir

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Premier régiment de France à percevoir puis expérimenter le véhicule blindé de combat de l’infanterie (VBCI), le 35e régiment d'infanterie (35e RI) de Belfort va projeter à l’été 2010 deux sections équipées de VBCI, en Afghanistan.

L’embarquement de 10 VBCI s’est effectué le lundi 10 mai 2010 sur la base navale de Toulon sur le navire EIDER affrété par le ministère de la Défense. L’appareillage du navire est prévu pour le mercredi 12 mai 2010. L’arrivée sur le théâtre est programmée pour le début de l’été.

Les deux sections de VBCI armées par les « gaillards » du 35°RI seront intégrées aux groupements tactiques interarmes (GTIA) armés par le 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus et le 126e régiment d’infanterie (126e RI) de Brive respectivement déployés en Kapisa et Surobi (Afghanistan).

Source : Armée de Terre